Une source ministérielle à Abidjan informe que « le mandat d’arrêt international délivré par les autorités ivoiriennes et envoyé à Interpol qui l’acheminait vers le Ghana n’a pu arriver à temps », raison pour laquelle Guillaume Soro a pu reprendre les airs à bord de son vol privé pour l’Europe.
Le 23 décembre dernier, l’ex-président de l’Assemblée Nationale ivoirienne et ancienne de proue des Forces Nouvelles, revenait à Abidjan après des mois à l’extérieur.
Il a, à l’approche d’Abidjan, dérouté son vol vers Accra après avoir été informé de sa possible arrestation s’il descendait à l’aéroport Félix Houphouët-Boigny.
Il se dit qu’il est en Espagne. « Les procédures sont en cours avec tous les pays en coopération sécuritaire avec Abidjan » révèle cette source qui soutient que « c’est la bande sonore qui a été le déclic » dans la décision de mise aux arrêts de Guillaume Soro.
La source de 7info précise que des armes ont été découvertes dans une résidence de l’ex-président de l’Assemblée Nationale et « à Assinie où des armes étaient plongées. »
En retour, Guillaume Soro qui n’entend pas aller au crucifix sans réaction, de sa cachette, tente de contre-attaquer. « Ainsi va la vie. Les êtres humains, s’ils ne sont pétris de valeurs morales cardinales, n’ont, en guise de reconnaissance, que la trahison » fait-il savoir.
Bien avant, il a indiqué que le Président Ouattara ne devait pas faire ce qui qu’il a fait et qu’il consacrerait son « énergie au combat » qui vient de débuter.
Sa collaboratrice, Me Affoussiata Bamba-Lamine, a battu en brèche les allégations portées contre son leader, estimant que tout ce qui se dit sur Soro est « faux » et relève « d’un grossier montage ». Elle a annoncé la divulgation par le concerné lui-même, de la bande sonore dans son entièreté. Toutefois, Me Affoussiata Bamba-Lamine reconnaît « l’authenticité de l’enregistrement ».
Adam’s Régis SOUAGA
7info