Le Parti des peuples africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI) a exprimé le jeudi 6 février 2025 ses préoccupations après une découverte inhabituelle de membres des forces de l’ordre en civil à l’une de ses rencontres avec la presse. Ce parti politique l’a fait savoir dans un communiqué produit à cet effet.
« Il est étonnant, pour ne pas dire préoccupant, que des membres des forces de l’ordre aient ressenti le besoin de dissimuler leur identité et de se faire passer pour des acteurs de la presse, alors que nos échanges sont accessibles à tous », a déclaré le PPA-CI dans son communiqué.
Pour le parti de Laurent Gbagbo insiste sur le fait que, dans une démocratie saine, la transparence et la libre expression doivent primer sur toute forme de surveillance déguisée.
Cette une « une pratique qui interroge » ajoute le PPA-CI non sans remettre en cause l’opportunité de cette approche.
À en croire le communiqué, même si la présence d’observateurs extérieurs est légitime, le recours à l’anonymat soulève des interrogations.
« Quelle nécessité justifie une telle démarche ? Pourquoi ne pas assumer une présence officielle et assumée, conforme aux règles républicaines ? « , s’interroge le PPA-CI.
Le communiqué rappelle que « le respect des libertés individuelles est essentiel à la crédibilité de notre démocratie ».
Pour ce parti, les autorités doivent veiller à ce que chaque formation politique puisse échanger librement, sans entrave ou manœuvre suspecte.
Le Parti des Peuples Africains – Côte d’Ivoire réaffirme son engagement envers un débat ouvert, transparent et respectueux des règles démocratiques.
Sébastien Dano Djédjé, le président-exécutif du PPA-CI, a conclu en réaffirmant son souhait de « maintenir un environnement démocratique où chacun joue son rôle avec clarté et responsabilité. »
Tristan Sahi