La FIFA s’en est finalement mêlée. Dans le conflit entre la Commission de gouvernance et la commission de contrôle, elle a tranché. Les candidatures du Mauritanien Ahmed Yahya et du sud-africain Patrice Motsepe, ont été validées par l’instance suprême du football. Ils sont autorisés à prendre part à l’élection à la présidence de la CAF le 12 mars prochain.
« La Commission de Gouvernance de la CAF devra soumettre, à la Commission de Contrôle de la FIFA, les candidatures reçues pour le poste de Président de la CAF, étant entendu que le Président de la CAF a vocation à devenir le Vice-président de la FIFA. La Commission de Gouvernance de la CAF devra déterminer, avec la Commission de Contrôle de la FIFA, une date d’officialisation dans les plus brefs délais, de la liste définitive de tous les candidats à toutes les élections à savoir : des membres du Comité Exécutif, membres Conseil de la FIFA et Président de la CAF », avait indiqué la CAF à l’issue de son comité d’urgence tenu le 10 janvier 2021.
En réponse à cette injonction, la Commission de gouvernance avait réaffirmé son indépendance indiquant qu’elle était la seule habilitée à délibérer sur les candidatures. Mais finalement, la FIFA s’en est mêlée. Les auditions des candidats recalés prévues le jeudi 28 janvier n’ont pas eu lieu. Les candidatures d’Hamed Yahya, président de la Fédération Mauritanienne de Football et Patrice Motsepe, propriétaire du club sud-africain Mamelodi Sundowns, ont été validées.
« Je suis heureux d’annoncer la validation de ma candidature à la Présidence de la CAF et Vice-présidence de la FIFA par la Commission de Contrôle de la FIFA », a annoncé Ahmed Yahya sur son compte Twitter comme le rapporte l’AFP.
Ils rejoignent le Sénégalais Augustin Senghor et l’Ivoirien Jacques Anouma pour l’élection prévue le 12 mars à Rabat. Les vérifications supplémentaires annoncées par la CAF ont finalement été faites par la FIFA.
Chacune des 54 fédérations africaines dispose d’une voix pour un scrutin majoritaire à plusieurs tours, qui peut entraîner des alliances après le premier tour si une majorité absolue n’est pas dégagée.
Eric Coulibaly
7info.ci