Le 31 octobre 2020, les Ivoiriens se rendront aux urnes pour élire leur président. Le PCCI et son président, Gueu Droh Dénis, ne prendront pas part à cette joute électorale. Selon le chef des communistes ivoiriens, les conditions ne sont pas réunies pour la tenue de cette présidentielle à la date prévue.
« Les conditions subjectives et objectives ne sont pas réunies. Et il serait difficile que les élections aient lieu à la date prévue. Nous ne comprenons pas pourquoi de 20 millions de cautionnement, l’on est passé à 50 millions de FCFA. Les parrainages sont inutiles. Si on doit éliminer des candidats plaisantins, c’est aux électeurs de le faire », a indiqué le président du PCCI.
A lire aussi: NON A UN TROISIEME MANDAT, L’OPPOSITION REPREND LA RUE APRES L’INVESTITURE DE BEDIE
Le marxiste a fait savoir qu’Henri Konan Bédié en son temps pour éliminer des candidats, avait imposé à tout prétendant au pouvoir suprême de réunir au moins 5000 signatures. Gueu Droh avait qualifié cette mesure « d’antidémocratique » . Lors de l’adoption de la constitution de la deuxième République, lui et ses camarades de l’opposition avaient obtenu l’annulation de cette disposition.
Selon le premier responsable du PCCI, un blocage institutionnel pointe à l’horizon, les autorités gagneraient à entamer un dialogue républicain avec toutes les forces vives de la nation.
Arnaud Houssou
7info.ci