Malgré la menace d’emprisonnement qui plane sur la tête de Guillaume Soro, ses partisans ont annoncé son retour imminent en Côte d’Ivoire au cours d’une conférence de presse tenue le samedi 25 juillet 2020.

Le 28 avril 2020, Guillaume Soro a été condamné à 20 ans de prison ferme, 4,5 milliards de FCFA d’amende, et à la privation de ses droits civiques pendant cinq ans, pour détournement de derniers publics et recel. Une décision de justice qualifiée de « parodie de justice » par Daouda Coulibaly, président de la jeunesse soroïste.  Pour le premier responsable des jeunes proches de l’ancien président de l’Assemblée nationale, il s’agit d’une cabale visant à empêcher son mentor de prendre part aux joutes électorales à venir.

« Ce complot judiciaire n’a autre but que d’empêcher le président Guillaume Soro de se présenter à la présidentielle », a-t-il expliqué. Et de rassurer : « Le président Guillaume Soro et ses avocats sont en train de travailler sur la question. Et ici en Côte d’Ivoire, vous avez la délégation de Génération et peuples solidaires (GPS) qui travaille aussi dans ce sens et je voudrais ici vous dire haut et fort et solennellement que le président Guillaume Soro rentrera en Côte d’Ivoire et il participera à l’élection présidentielle d’octobre 2020 ».

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Le 23 décembre après plusieurs mois passés hors de la Côte d’Ivoire, l’avion qui ramenait l’ancien chef de la rébellion ivoirienne a été empêché d’atterrir à l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan. Finalement, c’est au Ghana qu’il avait fait escale avant de regagner l’Espagne. Depuis lors, les autorités ivoiriennes ont lancé un mandat d’arrêt international contre l’ex-secrétaire général de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI) qui vit désormais en France.

Arnaud Houssou
7info.ci