« J’en appelle aux forces vives de la nation à réclamer un audit international de la liste électorale. Personne ne devrait en avoir peur si l’on n’a rien à cacher. L’on doit exiger une élection sans exclusion si l’on est clean », a écrit sur son compte Twitter, l’ex-chef de la rébellion ivoirien.
Malgré sa condamnation par la justice ivoirienne à 20 ans de prison et de privation de droits civiques, le député de Ferkessédougou soutient qu’il est bel et bien candidat au scrutin présidentiel.
« Je suis Ivoirien et je suis candidat c’est mon droit », a-t-il soutenu, ce bien qu’il soit privé de ses droits civils. Or, selon la Constitution ivoirienne en son article 55 : « Le candidat à l’élection présidentielle doit jouir de ses droits civils et politiques ».
Poursuivant, l’ancien leader étudiant a invité le régime d’Abidjan à mettre tout en oeuvre pour mettre à la disposition des électeurs une liste électorale consensuelle.
« L’élection présidentielle appartient avant tout au peuple. Essayer de suborner le vote du peuple est une forfaiture. Que le régime actuel ait bénéficié de l’implication de la communauté internationale pour assurer la transparence du scrutin en a assuré la crédibilité, la stabilité. Reproduire les mêmes erreurs ? Pourquoi devrait-on faire souffrir le peuple ? La mémoire est-elle courte ? En 2020 la maturité devrait nous obliger à un scrutin paisible, seul gage d’une vraie réconciliation. Respecter la souveraineté du peuple exige une liste électorale limpide », a prévenu l’exilé politique.
Arnaud Houssou
7info.ci