La commission électorale indépendante (CEI), organe en charge de l’organisation des élections en Côte d’Ivoire, a annoncé mercredi 8 juillet l’ouverture des candidatures pour l’élection présidentielle d’octobre, sur la période du 16 juillet au 1er septembre.

« Nous avons proposé aux partis politiques le délai de 45 jours (pour le dépôt des dossiers de candidatures), au lieu d’un mois, et ces 45 jours vont commencer à partir du 16 juillet », a annoncé Coulibaly-Kuibiert, président de la CEI.

Ce même jour, Amadou Gon Coulibaly, candidat désigné par le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), a rendu l’âme. Désormais, les projecteurs sont braqués sur le RHDP. Ce parti politique a 52 jours, à compter de ce jeudi 9 juillet pour se trouver un autre candidat. Une vraie course contre la montre est engagée.

A trois mois de l’échéance électorale, le RHDP doit trouver un homme charismatique capable de remporter ces joutes électorales. Les hommes chevronnés ne manquent pas au sein de ce grand parti certes, mais la question qui se pose, comment se fera le choix du nouveau candidat des Houphouëtistes.

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Par des primaires comme le demandaient certains cadres tels que:  Mabri Toikeusse et autres, ou un candidat sera désigné par le président du parti, Alassane Ouattara. Si le RHDP choisit un nouveau candidat, de quel temps dispose-t-il pour convaincre les électeurs non militants de cette formation politique, là, où Amadou Gon Coulibaly avait pris une longueur d’avance sur ses trois adversaires, Henri Konan Bédié, Guillaume Soro et Jean-Yves Dibopieu.

Bien avant, il faut d’abord conduire l’illustre disparu à sa dernière demeure. Cet homme d’État qui est mort à la tâche aura droit à des funérailles nationales. La date de la cérémonie mortuaire n’a pas encore été fixée. Et chaque jour qui passe met le RHDP dans une situation un peu embarrassante.

Arnaud Houssou
7info.ci