Politique

Présidentielle 2025, Bacongo : le PPA-CI ne peut « pas empêcher’’ la tenue du scrutin

Mis à jour le 2 mars 2025
Publié le 02/03/2025 à 1:02 , , , , , ,

Le parti des peuples africains-Côte d’Ivoire (PPA-CI, opposition) n’a pas les moyens d’“empêcher’’ la tenue de la prochaine élection présidentielle, a assuré ce samedi 1er mars 2025, le secrétaire exécutif du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, pouvoir) Cissé Bacongo.

 

C’était lors d’un meeting de mobilisation de la délégation départementale du RHDP d’Issia, suivi de la présentation de nouveaux adhérents au parti, en présence des Ministres Mamadou Touré, coordonnateur principal RHDP du Haut-Sassandra, Amadou Coulibaly, Belmonde Dogo et de nombreux cadres et élus de la région.

Le secrétaire exécutif du RHDP, Cissé Bacongo, a tenté de rassurer les Ivoiriens qui s’inquiètent d’éventuelles troubles qui pourraient survenir lors de la prochaine élection présidentielle si la candidature du leader du PPA-CI, l’ancien chef de l’Etat Laurent Gbagbo, est rejetée.

« Ils vont venir vous dire tant que Gbagbo n’est pas sur la liste il n’y a pas élection, c’est mensonge, ils nous connaissent et ne peuvent pas nous effrayer. Ne vous laissez pas distraire », a d’abord conseillé Cissé Bacongo.

« Si Gbagbo ne peut pas être candidat pour une raison ou une autre, ils ne peuvent pas empêcher les élections, ils savent que ce n’est pas possible », a-t-il ensuite ajouté.

Prenant la parole, à son tour, le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, s’est montré critique à l’égard de l’autre poids lourd de l’opposition, le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI).

« Le PDCI est un parti haineux, tribal, xénophobe », a-t-il déclaré.

Surfant sur les récents propos de la présidente des femmes du PDCI, Véronique Aka, à l’encontre du député Jean-Louis Billon, candidat annoncé à l’investiture du parti, pour la présidentielle, Amadou Coulibaly a accusé le PDCI d’être “à la base de la déchirure de » la Côte d’Ivoires.

Il est « dangereux pour (la) stabilité et (la) cohésion », a-t-il conclu.

Serge Alain Koffi

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