En dépit des ambitions présidentielles que la presse ivoirienne lui prête, l’ancien ministre Tidjane Thiam, en pole position pour être président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, opposition), n’a pas encore affirmé s’il comptait se présenter.

Interrogé sur le sujet en décembre 2021 par le confrère panafricain Jeune Afrique, l’ancien patron du Crédit Suisse avait plutôt éludé la question.

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« Je suis très attaché à la Côte d’Ivoire. Je suis quotidiennement en contact avec des personnes issues de toutes les couches de la société, de toutes les régions. J’ai toujours tout fait pendant ma carrière pour aider mon pays natal. Je continuerai. Je suis très attaché à ce qui touche les Ivoiriens. Les seules circonstances pour lesquelles j’ai pris la parole l’an dernier, c’est quand j’ai eu le sentiment qu’il pouvait y avoir des pertes de vies humaines. Je ne tolère pas la violence. C’est moralement condamnable et cela ne marche pas. C’est mon combat.

Pour le reste, je fais ce que je peux dans ma sphère de compétences, qui est l’économie, pour faire avancer les choses. Mais je vais répondre à votre question : reposez-moi la question en 2025 », avait-il répondu.

Son frère ainé Augustin Thiam, gouverneur du district autonome de Yamoussoukro, interrogé en 2016 au cours d’une émission par la RTI sur les ambitions de son cadet, ne s’était pas montré plus disert sur le sujet.

« L’avenir nous le dira », s’était-il contenté de répondre.

Serge Alain Koffi