Le Conseil Constitutionnel vient de mettre fin aux débats et briser le rêve de l’opposition nigérienne qui conteste les résultats des élections. Mohamed Bazoum succédera à Issoufou Mahamadou le 02 avril prochain.
Les violences post-électorales et les contestations de l’opposition n’ont pas pu changer la donne au Niger après l’élection présidentielle. L’arrêt du Conseil constitutionnel attendu est tombé le dimanche 21 mars 2021 tard dans la soirée. Et il est en faveur du candidat Mohamed Bazoum.
C’est avec 55,66 % des voix contre 4,34 % à son rival que la Cour constitutionnelle a confirmé, la victoire du candidat du parti au pouvoir, le PNDS-tarayya, Mohamed Bazoum à l’élection présidentielle du 21 février dernier.
A LIRE AUSSI: Niger, l’opposition dénonce un ‘’hold-up électoral’’ au lendemain du second tour de la présidentielle
Mohamed Bazoum succéde ainsi à Issoufou Mahamadou au cours de la cérémonie d’investiture prévue le 2 avril prochain. Avec une campagne électorale axée sur la continuité de la politique de son prédécesseur, notamment le plan de renaissance ACTE 3, Mohamed Bazoum a promis de s’attaquer aux maux qui minent la société nigérienne et de relever les défis de l’éducation et de la sécurité, entre autres.
Mahamane Ousmane, candidat malheureux continue de dénoncer des irrégularités dans le processus électoral et de réclamer sa victoire.
A LIRE AUSSI: Présidentielle nigérienne, un climat plutôt calme après le second tour
Des violences avaient éclaté dans le pays après l’annonce des résultats provisoires. Ces violences ont entraîné la destruction de plusieurs biens publics et privés. Depuis lors, des centaines de personnes, dont l’opposant Hama Amadou, ont été arrêtées et incarcérées.