Des journalistes ivoiriens sont au laboratoire à Bassam, dans le cadre de la couverture des élections présidentielles en Côte d’Ivoire. Le GEPCI a présenté lors de cette rencontre le dimanche 11 octobre 2020, la charte de conduite du journaliste en période électorale.
Des recommandations ont été faites aux journalistes pour la couverture de la période électorale en Côte d’Ivoire. Le Groupement des Éditeurs de Presse en Côte d’Ivoire (GEPCI) a présenté une charte comprenant 10 commandements selon l’éthique et la déontologie du métier de journaliste à Bassam, cité balnéaire située à quelques kilomètres d’Abidjan. Ces règles édictées sous forme de parchemin et qui balisent le traitement de l’information, sont censées guider le journaliste dans ses écrits.
Elles tournent autour de 5 principes fondamentaux. Il s’agit de la responsabilité, du respect de l’équilibre, de l’indépendance, du rôle de citoyen et la conscience sociale et enfin, l’honnêteté et l’objectivité. Les journalistes ivoiriens sont aussi invités à ne pas monnayer leurs articles auprès d’hommes politiques. Chose qui pourrait altérer la qualité de l’information donnée. Selon le GEPCI, la campagne électorale étant une période sensible, les médias ivoiriens doivent redoubler de rigueur.
Un journaliste n’est pas un militant de parti politique. Sa distance avec les faits décrits ou relatés s’impose. Ce qui n’est pas le cas de plusieurs médias notamment ceux adossés aux partis politiques. L’ANP promet de sévir à ce niveau.
Éric Coulibaly
7info.ci
