Jean-Yves Dibopieu, président du parti Intégrité et conscience nationale (ICON), candidat déclaré à la présidentielle d’octobre prochain n’est pas content des critères d’éligibilités pour faire acte de candidature.

L’ancien leader de la Galaxie patriotique soutient que  la caution de 50 millions de FCFA et le parrainage citoyen, sont des barrières politiques visant à empêcher le peuple de choisir son dirigeant.

« Au nom des Ivoiriens pauvres et du droit des citoyens, nous nous insurgeons contre la caution de 50 millions de FCFA et le parrainage des candidatures à l’élection présidentielle. En démocratie, il faut laisser le citoyen jouir de son droit en évitant de lui mettre les barrières non plus sanitaires, mais politiques. Il faut laisser le peuple faire son devoir en choisissant la personne selon son aspiration », suggère-t-il.

Poursuivant, l’ancien secrétaire général de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI) affirme que ces conditions d’éligibilité sont le signe d’un déficit de démocratie.

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« Je crains pour un flagrant de recul de la démocratie dans notre pays. Ces mesures présentent pour nous comme les signes d’une dictature manifeste qui minimise le peuple », indique le président de l’ICON.

Bien avant, Jean-Yves Dibopieu, l’ancien président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, Mamadou Koulibaly a dénoncé le parrainage de 1% par région comme étant anticonstitutionnel.

« Ce n’est pas prévu du tout par la Constitution. C’est une invention pour éliminer des candidats. La condition selon laquelle on doit trouver des citoyens pour parrainer les candidats viole la Constitution », avait déclaré le maire d’Azaguié.

Le débat pour le maintien ou non de parrainage pour le compte de l’élection présidentielle d’octobre prochain fait rage au sein de la classe politique ivoirienne.

Arnaud Houssou
7info.ci