Ce mercredi 23 octobre 2019, l’ancien président de l’Assemblée Nationale de Côte d’Ivoire, Guillaume Soro a rencontré des représentants de la presse française. L’homme de « mission » comme il se fait appeler, s’est montré menaçant vis-vis de ses adversaires politiques.   

Guillaume Soro n’entend pas se faire marcher dessus par ses adversaires politiques, surtout si ceux-ci peuvent éventuellement constituer un frein à ses ambitions présidentielles. Interrogé par la presse française qu’il entretenait le mercredi 23 octobre, sur une éventualité de rejet de sa candidature en 2020, l’ex-président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire a indiqué que cela n’était pas envisageable.

«Vous craignez que Alassane Ouattara écarte injustement votre candidature ?» À cette question, la réponse de Guillaume Soro laisse à suggérer. «Ouattara qui a été écarté de la présidentielle, des législatives, dont la candidature a été imposée par l’accord de Pretoria que j’ai durement négocié peut-il écarter ma candidature ? », réagit-il.

Concernant sa longue absence hors de son pays que certains assimilent à un exil, l’ancien premier ministre a déclaré que contre vents et marées, il rentrera en Côte d’Ivoire.

«Il n’est pas dit que moi Soro Guillaume je resterai en exil. Je rentrerai bel et bien en Côte d’Ivoire », rassure-t-il.

Cet ancien leader estudiantin a aussi expliqué aux journalistes français qu’il ne craint ni de se faire arrêter ni ses adversaires parce qu’il serait aussi « puissant ». «Si on veut m’arrêter, on verra. J’ai déjà été arrêté 6 fois donc je ne crains rien. […] Vous dites que j’ai des ennemis puissants. Dites-leur que moi aussi je suis un adversaire puissant », conclut Guillaume Soro.

Arnaud Houssou

7info.ci