Aucune tête ne sera mise à prix après ce qu’il s’est passé au stade d’Ebimpé le mardi 12 septembre, lors de la rencontre Côte d’Ivoire-Mali. Selon le ministre de la communication Amadou Coulibaly, personne ne sera sanctionné.
« M. le ministre le trio arbitral togolais a fait interrompre le match amical opposant la Côte d’Ivoire à son pays voisin le Mali hier. Nous avons suivi la toile notamment Facebook. Des Ivoiriens ont essuyé moqueries et railleries sur les réseaux sociaux. On est en mesure de se demander est-ce que les premiers responsables de cette action honteuse donnée à la Côte d’Ivoire seront sanctionnés ? »
A cette question qui a lui a été posée par le journaliste Cyprien Kouassi d’Abidjan.net, ce mercredi 13 septembre 2023, Amadou Coulibaly, le ministre de la Communication et de l’Économie numérique, porte-parole du gouvernement, met la pluie, phénomène naturel, au banc des accusés.
« Je ne m’informe pas sur les réseaux sociaux car ce sont des lieux d’expression d’émotions. Un endroit où tout le monde est expert. Je ne vois pas comment vous sanctionnez le ciel. Je ne vois pas en quoi, pour un événement naturel, il faudrait prendre des sanctions… partout quand il pleut les infrastructures sont dégradées. Je sais que les populations sont friandes de sacrifices, elles attendent qu’on coupe les têtes mais il faut savoir que les installations n’étaient pas prévues pour cette situation » a-t-il réagi.
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Le porte-parole du gouvernement a même comparé le cas de la Libye qui subit de plein fouet des inondations dues à des pluies diluviennes à ce qui s’est passé à Ebimpé.
« Personne n’avait prévu cette situation » fait-il savoir.
A environ une centaine de jours de l’ouverture de la CAN en Côte d’Ivoire, l’inquiétude grandit dans le cœur des supporters mais le gouvernement reste serein.
« Une réunion s’est tenue à la primature avec des experts pour régler la situation. La CAF a eu raison de mettre la compétition en janvier, mois où il pleut le moins en Côte d’Ivoire », a conclu le ministre de la Communication.
Construit à hauteur de 143 milliards FCFA, le stade d’Ebimpé avait bénéficié d’une rallonge de 20 milliards FCFA, pour la réfection de sa pelouse défaillante et les infrastructures connexes du stade. Pour les internautes, les travaux n’ont pas été exécutés par des professionnels.
