Le procès de Guillaume Soro et de ses proches a débuté le mercredi 19 mai 2021 dans une ambiance surexcitée. Les nombreux partisans venus assister au procès n’ont pas pu avoir accès à la salle d’audience.
Le rendez-vous était prévu à 13 h 00, heure locale. Mais c’est finalement avec une heure de retard que la première audience du procès de Guillaume Soro et de ses proches a débuté. La raison ? Des dizaines de personnes, proches de l’ex-président de l’Assemblée nationale tenaient coûte que coûte à avoir accès à la salle d’audience, trop petite pour les contenir tous. Cela a eu pour conséquence de provoquer de vives altercations entre ces derniers et des éléments des forces de sécurité.
Déjà installés dans le box des accusés, on pouvait voir Alain Lobognon, Souleymane Kamaraté dit Soul to Soul, deux fidèles compagnons de Guillaume Soro. Mais aussi ses frères Simon et Rigobert Soro.
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Peu avant 15h les débats sont annoncés. Mais dès l’entame, coup de théâtre. Après quelques minutes, tout s’arrête. La défense demande à rentrer en possession des pièces du dossier, notamment les procès-verbaux des perquisitions effectuées au siège de Générations et peuples solidaires (GPS) et au domicile de Guillaume Soro.
La demande ne sera pas satisfaite. Les exploits ne sont pas disponibles, apprennent-ils. Il s’ensuit alors une longue concertation entre les avocats, le procureur et le juge-président. Après environ 1h 30 de huis clos, une décision tombe. La demande de la Défense n’étant pas satisfaite, le juge-président annonce le renvoi du procès au 26 mai 2021.
