Procès Thomas Sankara, la restitution des biens du défunt refusée

Mis à jour le 11 mai 2022
Publié le 11/05/2022 à 12:00 , ,

La justice burkinabè n’a pas donné droit à cette requête. La famille du défunt capitaine Sankara ne pourra pas rentrer en possession des biens de leur parent.



La décision est tombée le mardi 10 mai 2022. Le tribunal militaire de Ouagadougou tranchait sur les intérêts civils du procès de l’ancien chef d’État burkinabé. Les ayants droit du capitaine Thomas Sankara ne se verront pas restituer les biens de leur parent assassiné avec douze de ses compagnons le 15 octobre 1987 dans un coup d’État perpétré contre lui.

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La justice a rejeté la demande formulée dans ce sens par la famille du disparu. Dans la même veine, le tribunal a rejeté l’établissement du certificat de décès de l’ex-chef d’État avec la cause exacte de la mort. Ainsi que les demandes de dédommagement de l’État burkinabè.

800 millions de dommages et intérêts à payer

En revanche, la justice a condamné les accusés à payer un franc symbolique à la famille Sankara. Les coupables sont aussi sommés de verser des dommages et intérêts aux ayants droit des autres victimes du putsch pour préjudices moral et économique. Un montant total de 800 millions FCFA est à verser aux familles. Cette somme doit être payée solidairement par l’ancien président Blaise Compaoré, l’ancien commandant de sa garde Hyacinthe Kafando et l’ex-chef de l’armée Gilbert Diendéré, tous condamnés par la justice de leur pays dans ce procès.

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