La militante des droits de l’homme, Pulcherie Gbalet séjourne depuis le mardi 23 août à la MACA, la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan, après son audition par la police. 

La présidente d’Alternative citoyenne ivoirienne (ACI), arrêtée en août 2020 et libérée en avril 2021, prend de nouveau rendez-vous avec la prison. Depuis le mardi 23 août 2022, elle a été mise sous mandat de dépôt et conduite à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA).

La militante des droits de l’homme serait « accusée de discrédit et atteinte à la sûreté de l’Etat ».

La veille lundi, selon ses proches, Pulchérie Gbalet s’était rendue à la préfecture de police à l’invitation de l’autorité policière à l’effet de récupérer son passeport. Mais elle a été retenue et auditionnée.

Son inculpation intervient environ deux semaines après une première interpellation par les autorités sécuritaires ivoiriennes. La présidente de la plateforme Alternative citoyenne ivoirienne avait fait un bref séjour aux mains de la police juste après son retour du Mali où elle s’était rendue pour s’enquérir des nouvelles des 49 militaires ivoiriens en détention depuis le 10 juillet 2022.

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Proche de l’opposition politique, Pulchérie Gbalet avait été arrêtée dans la nuit du 15 au 16 août 2020 après avoir appelé à une manifestation pacifique contre l’actuel mandat du président ivoirien Alassane Ouattara. L’activiste ivoirienne avait passé huit mois en détention. Seize (16) mois après, elle retourne pour un autre séjour carcéral.

Tristan Sahi