La Côte d’Ivoire a tourné la page Gomis dans son ambassade parisienne. Le Président Alassane Ouattara a nommé ce mercredi 4 mars un nouvel ambassadeur de la République de Côte d’Ivoire en France. Il s’agit de Maurice Bandaman, né le 19 avril 1962 à Toumodi (Côte d’Ivoire). Cet écrivain , romancier, dramaturge et homme politique, militant du RDR, est avant tout un enseignant de Lettres Modernes.

Grand Prix littéraire d’Afrique noire, Maurice Bandama, est auteur de plusieurs œuvres littéraires dont « Une femme pour une médaille », « Même au Paradis », « On pleure quelquefois », « Le fils de-la-femme-mâle », « L’amour est toujours ailleurs », « Côte d’Ivoire : chronique d’une guerre annoncée », « La terre qui pleure », « Au nom de la terre », « Nouvelles chansons d’amour », « Sikagnima, la fille aux larmes d’or. »

 Cet écrivain prolixe occupait depuis de 2011 le poste de ministre de la Culture et de la Francophonie, avant d’être nommé ambassadeur. Ce passionné de lettres quitte son poste à quelques jours du MASA (Marché des Art et des spectacles africain), important rendez-vous culturel du continent.

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Le bémol dans la symphonie de cet auteur, le dossier BURIDA. Il a mis en place un comité de gestion présidé par Tiburce Koffi.

Bien avant, il a mis hors des bureaux de la maison des artistes la magistrate, Irène Assa Viera, contestée pour sa gestion par les créateurs des œuvres de l’esprit.

Le fils de Taabo, non diplomate de carrière, va s’essayer au renforcement des relations franco-ivoiriennes, excellentes depuis Félix Houphouët-Boigny, à l’exception de l’intermède Laurent Gbagbo.

Il bénéficiera du carnet du président Alassane Ouattara et ne va donc pas en terre inconnue.

Arnaud HOUSSOU

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