L’épilogue du procès débuté le 11 mai 2020 est connu depuis le samedi 21 juin. Vital Kamérhé, président de l’Union de la Nation congolaise (UNC) a été condamné à 20 ans de travaux forcés.

La condamnation à 20 ans de prison pour détournement de deniers publics et corruption aggravée de Vital Kamérhé le dépouille du peu de crédit, dont il dispose au sein de la classe politique congolaise.

Cette sanction est la première du genre pour une figure politique aussi importante en République Démocratique du Congo (RDC). Allié de l’ancien président Joseph Kabila, il a joué un rôle très important dans l’accession au pouvoir de Félix Tshisékédi.

Les partisans du président de l’UNC, estiment que la peine infligée à leur leader visent à l’empêcher à se présenter aux prochaines élections.

« C’est dans un premier temps une désolation, une déception. Comme nous l’avions toujours dit, la justice congolaise est inféodée par les hommes politiques et cette justice a déshonoré ce grand pays de Lumumba, de Mzee Laurent Désiré Kabila, de Vital Kamérhé », a soutenu Charles Kyungu, secrétaire interfédéral intérimaire de l’UNC/Katnaga au micro de Radio Okapi.

Vital Kamérhé et son coaccusé, libanais Samih Jammal ont été reconnus coupables de détournement de près de 50 millions de dollars soit 25 milliards de FCFA destinés au financement de maisons préfabriquées dans le cadre du programme d’urgence des 100 jours, lancé par le président congolais Félix Tshisékédi.

Arnaud Houssou

7info.ci