La nouvelle de la rencontre a fait le tour des médias ivoiriens le jeudi 27 mai 2021. Kouadio Konan Bertin (KKB), ministre de la Réconciliation nationale, a été reçu en audience par le président du Conseil constitutionnel Mamadou Koné.
Les deux hommes ont abordé plusieurs sujets.
Mamadou Koné, le président du Conseil constitutionnel est donc bien vivant. La nouvelle de son décès qui avait inondé la toile a été démentie par les images de l’audience accordée à KKB, ministre de la Réconciliation nationale le jeudi 27 mai 2021. Le candidat malheureux des élections présidentielles d’octobre 2020 a bien rencontré le président de l’institution qui veille à la régularité des principales élections et référendums dans le pays.
La réconciliation nationale était au menu.
« Nous avons tous intérêt qu’il y ait la paix et la réconciliation nationale. C’est un honneur que le ministre de la Réconciliation nationale nous ait rendu cette visite de courtoisie pour bénéficier de conseils sur la manière de mener la réconciliation dans notre pays » a fait savoir Mamadou Koné.
Depuis quelques semaines, la Côte d’Ivoire assiste au retour des exilés de la crise postélectorale de 2010-2011. Avec l’autorisation des autorités du pays, des pro-Gbagbo (partisans de l’ancien Chef d’État) ont pu retrouver leurs familles après plusieurs années passées à l’extérieur. Les derniers en date sont Damana Pickass et Koné Katinan.
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Ces deux cadres de l’ancien régime sont de retour en Côte d’Ivoire depuis le 30 avril 2021. Mais le retour de l’exilé le plus attendu demeure celui de Laurent Gbagbo. Définitivement acquitté par la CPI depuis le 31 mars dernier, le président du FPI prépare son retour et les préparatifs pour son accueil vont bon train.
Depuis sa nomination le 15 décembre 2020 en tant que ministre de la Réconciliation nationale, Kouadio Konan Bertin a souhaité faire du retour en Côte d’Ivoire de l’ancien président de la République, sa priorité.
Sans nul doute que cette nouvelle consultation avec Mamadou Koné, après la rencontre avec les exilés à Abidjan, répond au besoin d’associer toutes les autorités du pays au processus de décrispation politique en cours depuis quelques mois.