Si certains préfèrent devenir entraîneurs à la fin de leur carrière, d’autres footballeurs ont une ambition différente. Après avoir raccroché les crampons, ils font le choix de devenir dirigeants de football.

Ils font le choix de continuer à servir le football. Mais au plus haut niveau. Après la retraite, des footballeurs caressent le désir de diriger tout ce qui a trait au ballon rond soit dans leur pays ou au plan international en devenant président de fédération de football. La quête a réussi à certains. Des noms de grandes vedettes de football reviennent dans ce chapitre.

C’est le cas en Europe avec l’ex-avant-centre français Michel Platini. L’ancien capitaine des Bleus qui a porté haut les couleurs de son pays a fait ce choix quelques années après sa retraite. À partir du 26 janvier 2007, il est élu président de l’Union des associations européennes de football (UEFA). Michel Platini rempile à ce poste en 2011, avant de se voir de nouveau confier la présidence de cette instance de football pour un troisième mandat en 2015. Mais son dernier mandat a été marqué par un scandale de corruption.

En Afrique, la tendance n’est pas aussi nouvelle. Elle monte en puissance. L’ambition est partagée par de nombreux anciens joueurs. Avec un peu plus de chance, certains se retrouvent à la tête des fédérations nationales comme président.

C’est le rêve en tout cas de El Hadj Diouf qui le signifiait encore il y a quelques mois. L’ex-attaquant des Lions de la Teranga se voit à la place de Augustin Senghor, l’actuel président de la fédération sénégalaise de football (FSF). En Côte d’Ivoire, certains ne voient pas d’inconvénients à voir Didier Drogba être le patron du football national.

Si pour les uns c’est encore un désir, ce destin a déjà souri à d’autres anciennes gloires du ballon rond africain. C’est le cas de Kalusha Bwalya en Zambie. Cet ancien ballon d’Or africain en 1988 a dirigé la fédération zambienne de football (FAZ) de 2008 à 2016. Mais Michel Platini, son mandat a aussi été entaché par une affaire de corruption qui lui a valu une suspension par la CAF. Au Cameroun, Samuel Eto’o est l’actuel dirigeant de la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT) depuis décembre 2021.

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Un ancien joueur fait-il toujours un bon président de fédération ? Pour de nombreux observateurs, la réponse est affirmative. « Oui, un ancien footballeur peut être un bon président de fédération. Il y a les cas de Michel Platini au niveau de l’UEFA et Kalusha Bwalya au niveau de la Zambie. Mais ce n’est pas le statut d’ancien footballeur qui fait de soi un bon président. C’est un élément important. Il faut également être avant tout un bon manager, avoir une bonne vision et savoir s’entourer », analyse pour 7info Pierre Ephèse Kouamé, correspondant pour  »Afrik-foot » en Côte d’Ivoire.

En Côte d’Ivoire, Didier Drogba l’ex-capitaine des Éléphants est le premier ancien footballeur à vouloir diriger la fédération nationale de football.