Les 450 enseignants-chercheurs recrutés en juin 2022 risquent d’attendre 2025 pour percevoir leur premier salaire. Raison : leurs arrêtés de nomination n’ont pas encore été signés.
Ils sont 450. Ils ont été recrutés en juin 2022 comme enseignants-chercheurs. Depuis plusieurs mois, ils ont pris fonction, mais leurs arrêtés de nomination n’ont pas encore été signés.
« J’ai été recruté à l’université Alassane Ouattara de Bouaké. Mais voilà huit (8) mois que nous avons pris fonction sans que vous (ministre de la Fonction publique) n’ayez signé le moindre arrêté de nomination pour aucun d’entre nous », affirme Dr Famahan Samaké, enseignant-chercheur à l’université d’Alassane Ouattara dans une correspondance adressée à la ministre Anne -Désirée Ouloto.
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Et d’interpeller : « Selon les dispositions légales qui régissent les Établissements nationaux publics (EPN), nos universités doivent transmettre leur budget de l’année à venir à compter du 31 mai de chaque année. Pour que notre cohorte soit payée en 2024, nos employeurs auront besoin de nos arrêtés de nomination dans nos nouvelles fonctions avant le 31 mai. Si vous ne signez point ces arrêtés de nomination dans ces jours, nous serons payés en 2025“.