Le directeur de Centre ivoirien de communication gouvernemental (CICG), Bakary Sanogo n’a pas apprécié l’article du journal français Le Figaro intitulé : « Côte d’Ivoire : Emmanuel Macron face au spectre d’un grand califat africain »
L’auteur de l’article, Yves Thréard dans son analyse souligne que suite la Côte d’Ivoire est « à feu et à sang » suite à « une parodie d’élection ». Le gouvernement ivoirien à travers sa cellule de communication a tenu à faire un éclairage.
« Contrairement à ces mensonges, la Côte d’Ivoire n’est ni à feu ni à sang. La réalité est qu’à l’occasion de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, des évènements malheureux – orchestrés, planifiés et mis en œuvre par des responsables politiques, dont Henri Konan Bédié, Pascal Affi N’Guessan, Maurice Kakou Guikahué, Albert Mabri Toikeusse… qui ont appelé à la « désobéissance civile » et au « boycott actif» se sont produit dans des zones bien circonscrites du pays, comme Daoukro, Bongouanou, Bocanda, M’Batto, Bonoua, Béoumi, etc. Entraînant des tueries, meurtres et assassinats (85 morts, à la date du 11 novembre 2020). Tout comme la destruction de biens et services appartenant à des communautés ethniques bien ciblées ; et de bâtiments publics, symboles de l’État, comme le commissariat de police de Bonoua ou la Brigade de gendarmerie de M’Batto « , a expliqué le directeur du CICG.
Depuis le 31 octobre dernier, l’opposition ivoirienne est dans la rue, elle s’oppose au troisième mandat « anticonstitutionnel » que s’apprête à faire le président Alassane Ouattara, vainqueur de la présidentielle. Plusieurs manifestations ont été émaillées de violence à travers le pays. 85 personnes ont été tuées suite aux mouvements de contestation. Et depuis deux semaines, chaque lundi l’opposition appelle à des marches à travers tout le pays.
Arnaud Houssou
7info.ci