Que pensent les autorités ivoiriennes des relations actuelles avec le Burkina Faso ainsi que des accusations de déstabilisation selon des médias contre Guillaume Soro ? Le porte-parole du gouvernement en a touché un mot.
« Je ne commente pas les propos du président de la transition du Burkina pas plus que je ne commenterais les informations selon lesquelles un journal aurait révélé que monsieur Guillaume Soro préparerait un coup d’Etat en Côte d’Ivoire », a commenté ce mercredi 22 mai 2024, le porte-parole du gouvernement ivoirien.
Le ministre de la Communication Amadou Coulibaly réagissait ainsi à une question à lui posée par un confrère à la traditionnelle conférence de fin de conseil des ministres.
Le journaliste cherchait à savoir la réaction du ministre sur les propos du président de la transition du Burkina Faso accusant la Côte d’Ivoire de garder sur son sol les déstabilisateurs de son pays.
Le confrère voulait également avoir son commentaire sur les accusations de déstabilisation de la Côte d’Ivoire portées contre Guillaume Soro selon un journal étranger. Mais aussi des arrestations de certaines personnes qui auraient été faites relativement à ces accusations.
« La seule chose que je puis dire c’est qu’il est de la responsabilité du chef de l’Etat de protéger les institutions et le territoire ivoirien. Et il s’en donne les moyens.
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Pour ce qui est d’arrestations, dès lors que c’est un processus qui est en cours si cela est avéré, vous comprendrez que je ne puisse pas en dire grand-chose, puisqu’en général dans ce genre de situation, on ne révèle pas le secret d’instruction donc je ne peux ni infirmer ni confirmer cette information.
Toujours est-il que le pays est transparent. Si cela était vrai, les informations factuelles auraient été récoltées, le procureur comme à son habitude fera un communiqué comme cela a été le cas dans l’affaire Bawa Félicien. Il n’y a rien à cacher », a dit Amadou Coulibaly.
Pour ce qui est des discussions entre la Burkina Faso et la Côte d’Ivoire, le ministre de la Communication ajoute que :
« (…) ce qui concerne l’état des discussions avec les autorités burkinabé c’est que vous avez été tous témoins de la rencontre entre les ministres de la défense de nos deux pays. Cela veut dire qu’il existe un cadre d’échange. La Côte d’Ivoire a choisi la voie du dialogue, la voie de la concertation fidèle à la démarche de feu le président Félix Houphouët-Boigny. Le président Ouattara s’inscrit dans la même logique. On continue de discuter, nous allons continuer de dialoguer tout le temps qu’il faudra mais le dialogue est la seule solution qui évite des crises qui peuvent avoir des conséquences fâcheuses. Nous sommes dans ce cadre et nous sommes persuadés que la solution sera trouvée pour nos deux gendarmes », conclut-il.
Richard Yasseu