Le président ivoirien Alassane Ouattara aura une rencontre le 27 juillet 2021 avec son prédécesseur, Laurent Gbagbo. La démarche est saluée par Dr. Boga Sako Gervais, le président de la Fondation ivoirienne pour l’observation et la surveillance des droits de l’homme et de la vie politique (FIDHOP).
Le jeudi 22 juillet 2021, Dr. Boga Sako Gervais, le président de la Fondation ivoirienne pour l’observation et la surveillance des droits de l’homme et de la vie politique (FIDHOP), à travers une déclaration, dévoile sa position sur la rencontre prévue le mardi 27 juillet 2021 entre les présidents Alassane Ouattara et Laurent Gbagbo.
« La FIDHOP, Fondation Ivoirienne pour l’observation et la surveillance des Droits de l’Homme et de la vie politique et son président-fondateur, Dr Boga Sako Gervais, saluent et soutiennent cette grande et historique annonce, parce que depuis le 25 Novembre 2010, où ils se sont ‘’affrontés’’ directement dans un face à face électoral, plus jamais ces deux personnalités ne s’étaient retrouvées et parlées officiellement », lit-on dans la déclaration.
Pour le président de la FIDHOP, le rendez-vous du 27 juillet prochain, constitue « l’unique acte concret et fort marquant le processus de Réconciliation en Côte d’Ivoire », ce depuis la crise postélectorale de 2010-2011 qui a fait plus de 3000 morts.
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Rentré en Côte d’Ivoire le vendredi 9 juillet 2021, après dix ans d’exil, Dr. Boga Sako voit en ce rendez-vous l’élément catalyseur de la décrispation du climat sociopolitique qui « donnera aux Ivoiriennes et aux Ivoiriens d’espérer en un avenir de paix durable ». L’on se souvient que dès sa descente d’avion, le président du FIDHOP avait invité les trois principaux leaders de la politique ivoirienne (les présidents Henri Konan Bédié, Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara) au dialogue.
« C’est par amour pour vous trois que beaucoup d’Ivoiriens sont morts parce qu’ils vous aiment, parce que vous êtes des leaders charismatiques. Tous les trois vous êtes dans le même pays, de par vos fonctions, chacun a une part de responsabilité dans la crise. Rencontrez-vous, parlez-vous, trouvez un minimum d’accord », déclarait-il le vendredi 9 juillet 2021.