Cette organisation de la société civile scrute la vie politique ivoirienne depuis plusieurs années. Au cœur des observations de l’élection présidentielle de 2020, Indigo Côte d’Ivoire se réjouit de la rencontre entre le chef de l’Etat Alassane Ouattara et son prédécesseur Laurent Gbagbo. L’ONG souhaite que ces échanges s’étendent aux membres de leurs partis respectifs.
Les Ivoiriens sont unanimes sur le fait que la rencontre entre le président de la République Alassane Ouattara et son prédécesseur Laurent Gbagbo apporte un éclairci dans le ciel politique national. Tous les partis politiques saluent la rencontre du mardi 27 juillet 2021 qui ouvre la voie à des échanges directs.
Selon Indigo Côte d’Ivoire, une organisation de la société civile, très active dans l’observation de l’élection présidentielle d’octobre 2020 et de la vie politique ivoirienne en général, les deux leaders ont avant tout priorisé l’intérêt de la population ivoirienne.
«Cela n’était pas impossible bien que très peu probable et par cette rencontre historique du 27 juillet 2021, l’ancien Chef d’Etat et le nouveau Chef d’Etat viennent de nous montrer qu’à un moment donné, il faut pouvoir faire preuve de dépassement de soi et aller à l’essentiel, la paix en Côte d’Ivoire, la quiétude et le bien-être des populations ivoiriennes. Et cela, nous tenons à le saluer en tant qu’organisation de la société civile, mais aussi en tant qu’organisation qui prend part à un vaste programme de Transition et inclusion politiques, mis en œuvre avec NDI (National Democratic Institute), avec l’appui financier et technique de l’USAID», se félicite Arsène Konan, coordonnateur des programmes de l’organisation.
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La réconciliation nationale. Voilà ce que souhaitent les Ivoiriens, après la rencontre entre les deux antagonistes de la crise de 2010-2011 en Côte d’Ivoire. Une entreprise qui demande l’implication de tous. Selon Indigo Côte d’Ivoire, les membres de leurs camps respectifs doivent à leur tour éviter les discours de haine et s’inscrire résolument dans la décrispation entamée par leurs leaders. Une pédagogie est donc nécessaire à ce niveau.
«Il faudra faire de la pédagogie dans chacun des camps, de sorte que chaque partisan, là où il se trouve, dans quelque hameau que ce soit, puisse s’inscrire résolument dans cette dynamique de paix, pour le meilleur ou pour le bonheur de tous les citoyens ou de tous les habitants de ce pays. Il y a forcément des inconditionnels dans chaque camp, des personnes qui veulent toujours en découdre, mais il faut les sensibiliser pour qu’elles se rendent à l’évidence. La paix est profitable à tous» a-t-il ajouté.
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La réconciliation nationale est en marche en Côte d’Ivoire. Le Chef de l’Etat Alassane Ouattara pourrait à cet effet, prendre une importante décision le 7 août prochain, jour d’indépendance. En tout cas, c’est le souhait de beaucoup d’Ivoiriens.
