Passer la main à une nouvelle génération ? Le mot avait été lâché avant l’élection présidentielle du 31 octobre dernier, mais n’a pu se réaliser. Aujourd’hui encore, une autre opportunité est donnée à la classe politique ivoirienne à travers le scrutin législatif. Déjà les principales formations politiques du pays offrent l’occasion à de nouvelles têtes, plus  jeunes, d’émerger en leur sein. Qui sont ces jeunes loups porteurs d’espoir et que peuvent-ils ? Cas de Salimata Diarrassouba, candidate de l’UDPCI à Yopougon.

Elle est une femme, une jeune femme pour être précis. Mais ce statut est tout sauf un point de faiblesse pour Salimata Diarrassouba. « C’est un réel plaisir pour moi, car cette candidature fait la promotion du genre », répond-elle d’ailleurs à 7info.ci avec un air souriant quand on lui demande si elle ne craint pas d’être dans ce milieu d’hommes. Candidate dans la commune de Yopougon, elle est le pion sur qui compte l’Union pour la démocratie et pour la paix en Côte d’Ivoire (UDPCI) pour espérer remporter un siège à l’Assemblée nationale de cette partie d’Abidjan.

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Agée de 36 ans, Salimata Diarrassouba est diplômée en Ressources humaines. Dans son parcours professionnel, elle a essentiellement exercé dans les organisations de la jeunesse liées à la commune de Yopougon. Elle a été Vice-présidente chargée de l’organisation, de la mobilisation et des districts au Conseil Communal des Jeunes de Yopougon. Elle a aussi été secrétaire chargée du social au conseil des jeunes du district d’Abidjan. Salimata Diarrassouba a occupé le poste de Secrétaire chargé des districts à la jeunesse communale de Yopougon, avant d’exercer dans la microfinance COOPEC en qualité de Chargée de la société civile au conseil d’Administration de cette structure.

Le milieu politique n’est pas étranger à cette jeune dame de 36 ans. Militante de l’Union pour démocratie et pour la paix en Côte d’Ivoire (UDPCI), Salimata Diarrassouba est membre du comité de base de cette formation politique au niveau de la coordination de Yopougon centre depuis 2012. Son militantisme lui a permis de gravir des échelons dans ce parti. D’abord Présidente de la Commission Technique Féminine (CTF) de la coordination de Yopougon centre 1 en 2012, elle devient en 2014 la présidente nationale de cette commission, pour ensuite être la vice-présidente au bureau national de la jeunesse chargée du genre de ce parti dans la même année.

Salimata Diarrassouba est aussi membre du bureau politique de l’UDPCI, et membre du secrétariat régional d’Abidjan ouest de ce parti. C’est aussi elle qui en dirige la coordination mère de Yopougon Andokoi. Pour ce qui est de sa candidature dans la commune de Yopougon, un fief réputé proche de Laurent Gbagbo, l’ancien dirigeant de Côte d’Ivoire et fondateur du Front populaire ivoirien, la candidate bénéficie de soutiens. Salimata Diarrassouba est la représentante de l’UDPCI dans une coalition de six (06) candidats issus de plusieurs partis dont le FPI, le COJEP et AGIR.

Son objectif est d’être un défenseur des projets de lois au profit de la jeunesse et des femmes.

Richard Yasseu

7info.ci