Selon le professeur Dagbo Godé Pierre, la levée du mandat contre Simone Gbagbo, est dû à l’acquittement de son époux.
L’ex-Première dame de Côte d’Ivoire, Simone Gbagbo, ne comparaîtra plus devant la Cour pénale internationale (CPI), pour crimes contre l’humanité. La juridiction internationale a abandonné toutes les poursuites contre l’épouse de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo. Depuis le jeudi 29 juillet 2021, sur demande du nouveau procureur général, les juges ont décidé du retrait du mandat d’arrêt qui la visait depuis 2012.
« La Chambre considère qu’il est approprié de décider que le mandat d’arrêt contre Simone Gbagbo cesse d’être effectif », indique la CPI. Désormais, l’ancienne Première dame peut voyager en toute quiétude à travers le monde.
Selon le professeur de droit Dagbo Godé Pierre, si le procureur de la CPI a décidé de classer ce dossier, c’est parce que l’ex-députée d’Abobo a bénéficié des retombées du procès de son époux, poursuivi pour les mêmes faits et qui a été acquitté le 31 mars 2021.
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« Pour Simone Gbagbo, le procureur qui a l’initiative des poursuites, peut classer un dossier s’il estime que les charges contre un individu sont insuffisantes ou peu fiables. Simone bénéficie des retombées du procès Gbagbo », analyse l’universitaire ivoirien, joint par 7info.
En ce qui concerne l’ensemble du dossier ivoirien et des mandats d’arrêt qui seraient émis contre les ex-chefs commandants de zones de l’ex-rébellion des Forces nouvelles, le juriste indique qu’il faut se garder de tirer des conclusions hâtives. « Le fonctionnement de la justice n’est pas celui du journaliste ou de l’homme lambda », conclut-il.
Arnaud Houssou