Selon son rapport 2019 sur la liberté de la presse dans le monde, Reporter Sans Frontière (RSF) dresse un bilan inquiétant. La liberté de la presse, ce principe fondamental de la démocratie est en danger partout dans le monde, selon l’ONG.
Le harcèlement, les menaces de mots, les arrestations arbitraires, font de plus en plus partie des risques du métier de journaliste dans le monde, affirme Reporter sans Frontière dans son rapport 2019 sur la liberté de la presse dans le monde. Selon une cartographie qu’il fait, seulement 24% sur 180 pays et territoires étudiés, affichent une situation “bonne“ ou “plutôt bonne“ pour la liberté de la presse contre 26% en 2018.
RSF qui établit le classement annuel en relevant les violences commises contre les journalistes, juristes et chercheurs dans le monde entier constate un accroissement de dangers et, de ce fait, un niveau de peur inédit dans certains endroits parmi les journalistes.
Dans ce rapport, la Côte d’Ivoire a fait un progrès important en gagnant 10 place pour se classer à la 71ème place contrairement à l’année précédente, où elle était classée 81ème. La France se classe à la 32ème place derrière le Cap-Vert et les Etats unis qui occupent la 48ème place.
Chaque année, RSF établit une liste des pays du point de vue de leur liberté de la presse. Le classement mondial de la liberté de la presse est fondé sur les réponses aux enquêtes envoyées aux journalistes membres d’organisations partenaires de RSF, aussi bien qu’aux spécialistes de la question : les chercheurs, les juristes et les activistes des droits de l’homme.
L’enquête porte sur des attaques directes faites aux journalistes et aux mass-médias aussi bien que d’autres sources indirectes de pression contre la presse libre, comme la pression sur les journalistes par des lobbies. RSF note que le classement se préoccupe seulement de la liberté de presse et ne mesure pas la qualité du journalisme ni l’autocensure.
DIANE Drissa, stagiaire
Poleafrique.info