Depuis les dernières semaines du mois de mai, Abidjan a les pieds dans l’eau. Des intempéries avec leur corollaire, d’inondations, d’effondrements de bâtiments et d’éboulements qui se multiplient. Afin de limiter les dégâts, des zones à risques sont identifiées dans la ville d’Abidjan.
Mieux vaut prévenir que guérir, dit l’adage. Ces zones à risques sont répertoriées depuis 2020 par la Société d’exploitation et de développement aéroportuaire, aéronautique et météorologique (SODEXAM). Elles pourraient donc être encore d’actualité. Répartis dans certains communes d’Abidjan, ces sites sont pour l’essentiel concentrés dans la commune de Cocody.
Du côté des deux Plateaux, il s’agit de la rue Bertille (zone caniveaux collecteurs), les Oliviers (zone ONG SERVIR), Aghien (zone supermarché Cash Ivoire), carrefour ZOO et du Bassin du Vallon.
A Angré toujours dans la commune de Cocody, les populations devront également être prudentes. Certains sites y ont également été identifiés. A savoir, les OSCARS (bas-fond qui relie Angré et le Plateau Dokui-Djomi), Star 9 B+, SCI Fondasso, cité Latrille (Manguier 1 et 2), Caféiers, château fin goudron et Plateau Dokui marché la Paix.
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Au niveau de la Riviera, la palette de zones à risques est beaucoup plus large. Ce sont, Palmeraie rue Ministre, Palmeraie rue Marie Rose Guiraud, Palmeraie Université Islamique, Palmeraie Saint Viateur Promogim, cité Allabra, cité Réconciliation, cité COPRACI, cité SYNACASS-CI 1, golf 4 SCI Verdoyante, cité SIDECI, PK 9, Laurier 17 et SICOGI (route Bingerville), Attoban Zinsou, Bonoumin les chevaux, Digue de Bonoumin, Bonoumin Est (CHIC SHOP), Bonoumin (derrière COOPEC), SCI CIAD PRIMO, le Triangle, lotissement Djorogobité et lotissement de Bessikoi.
Seul le secteur Danga Bas-Fonds a été ciblé au centre de la commune de Cocody.
Comme l’avait recommandé la SODEXAM en 2020, Les populations sont invitées à libérer ces zones à risques afin d’éviter des drames liés à la saison des pluies. Par ailleurs, la SODEXAM exhorte l’ensemble de la population abidjanaise à s’informer quotidiennement via les bulletins météorologiques.
