Salimata Porquet, superviseure de la CEI pour les régions de la Mé, de l’Agnéby-Tiassa et du Sud-Comoé a expliqué, » qu’il n’y a pas meilleur audit que l’affichage de la liste électorale dans chaque lieu de vote et dans chaque localité. »
« C’est le droit des partis politiques de demander ce qu’ils veulent et c’est pourquoi, nous venons vers les populations pour leur dire qu’il n’y a pas meilleur audit que l’affichage de la liste électorale dans chaque lieu de vote et dans chaque localité », a insisté Salimata Porquet.
La 3e vice-présidente de la Commission électorale indépendante (CEI), Salimata Porquet était face aux populations, le lundi 3 août dernier, à la salle des fêtes de la mairie d’Agboville, en présence du corps préfectoral du département conduit par le préfet de région, Sihindou Coulibaly. Une visite qui avait pour objectif d’évoquer le contentieux sur la liste électorale et le parrainage des candidats.
« La révision de la liste électorale étant achevée, il y a eu le traitement des données, qui a consisté à nettoyer la liste pour extirper les cas de doublons, de personnes n’ayant pas l’âge requis, afin d’avoir une liste propre. Nous sommes venus dire aux populations qu’il y a l’affichage des listes électorales et qu’elles doivent les consulter dans les bureaux de vote où elles se sont inscrites. Ce, pour vérifier si toutes leurs données ont été prises en compte. Au cas échéant, faire des réclamations portant sur le nom, sur une personne qui a perdu ses droits civiques ou encore sur des cas d’omission. Il faut absolument avoir la qualité d’électeur pour faire une réclamation », a expliqué la superviseure des régions de l’Agnéby-Tiassa, de la Mé et du Sud-Comoé.
Aux chefs traditionnels, elle a rappelé le rôle de neutralité et de médiation qu’ils ont à jouer afin d’éviter les éventuels problèmes au sein des communautés.
En ce qui concerne le parrainage, selon la 3e vice-présidente de la CEI, il s’adresse aux partis politiques et aux futurs candidats.
« C’est une disposition nouvelle qui a été instaurée par les politiques eux-mêmes en vue de réglementer le profil du candidat à la candidature. Á ce niveau, il est demandé au candidat de fournir une liste de 1% des électeurs d’une région. Et qu’un parrain ne peut donner sa signature à 2 candidats », a-t-elle précisé.
Un potentiel électeur qui se sentirait lésé après les traitements du fichier électoral par la CEI, pourra saisir un juge, s’il n’est pas satisfait.
Tizié TO Bi
Correspondance particulière