Ce mardi 23 juillet, des associations de la société civile avaient projeté une manifestation pacifique devant la Commission électorale indépendante pour protester contre la mouture adoptée par l’Assemblée Nationale, de cette institution en charge de l’organisation des élections en Côte d’Ivoire.
Reportée pour laisser place au dialogue, Samba David et Pulchérie Gbalet, deux membres de la société civile, en désaccord avec la nomenclature de la CEI, ont été appréhendés par la police, alors qu’ils répondaient à une invitation au dialogue des instances de la CEI.
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Ils ont été appréhendés par la police, apprend de sources concordantes la rédaction de 7info.ci. « Samba David et Pulchérie Gbalet ont été arrêtés, eux et les journalistes qui les accompagnaient », a expliqué à la rédaction un proche de ces deux membres de la société civile. Non sans faire savoir qu’il est sans nouvelles d’eux depuis leur interpellation.
Des déclarations ont été produites. Et elles diffèrent les unes des autres. Tandis que certaines organisations de la société civile, taxées d’être proches du pouvoir, félicitent le dialogue politique, initié par le gouvernement sur la nouvelle composition de la CEI, d’autres s’indignent du fait que des points n’aient pas encore trouvé de compromis. Samba David de la Coalition des Indignés de Côte d’Ivoire (CICI), et Pulchérie Gbalet d’Alternative Citoyenne Ivoirienne (ACI), font partie des derniers cités.
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Ces deux membres de la société civile, avaient exprimé leur désaccord sur les résultats des consultations pour la composition de la Commission Électorale Indépendante (CEI), tout en projetant d’organiser un sit-in au siège de l’institution.
Éric Coulibaly
7info