En Côte d’Ivoire, environ 1 000 enfants de 0 à 5 ans décèdent du paludisme chaque année dans le pays, selon le ministère de la Santé, de l’Hygiène Publique et de la Couverture maladie universelle.
Le ministre de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, Pierre Dimba, a réceptionné le 27 juin, 650 600 doses de vaccins antipaludiques destinés à vacciner 250 000 premiers enfants âgés de 6 à 23 mois, à l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan.
Au total, 16 000 doses de vaccins antipaludiques ont été injectées depuis le 15 juillet 2024, date du démarrage de la vaccination des enfants de 6 mois à 23 mois contre le paludisme en Côte d’Ivoire.
La révélation est du coordonnateur du programme élargi de vaccination, Dr Brou Gbotto. Il l’a fait savoir dans un entretien au CICG paru, dimanche 28 juillet 2024, à Abidjan.
L’entretien portant sur les enjeux de l’introduction de ce vaccin antipaludique dans le pays où environ 30% des consultations sanitaires sont dues au paludisme.
Dr Brou a affirmé que l’introduction du vaccin contre le paludisme en Côte d’Ivoire vise à faire baisser le nombre de cas de paludisme et de réduire les décès liés au paludisme surtout chez les enfants.
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Sont concernés par ce vaccin, les enfants de 6 à 23 mois. Les enfants de 0 à 6 mois étant déjà protégés par les anticorps antipaludiques de la mère.
À partir donc de six mois, le nourrisson reçoit sa première dose. Après quatre doses, le vaccin est efficace entre 70 % et 75 %, a expliqué Dr Gbotto.
Le coordonnateur du PEV a dévoilé que ce sont près de mille enfants de 0 à 5 ans qui décèdent du paludisme chaque année dans le pays.
Il a affirmé que ce nombre était deux à trois fois plus important il y a quelques années.
« Grâce aux stratégies mises en place par le ministère en charge de la santé dans le cadre de la lutte contre le paludisme, ce nombre a considérablement diminué. Même si nous estimons qu’il reste encore important », a-t-il dit, assurant que le vaccin contre le paludisme va contribuer à réduire de manière significative les cas de paludisme et les décès qui y sont liés.
L’expert en santé a invité les populations à faire confiance au gouvernement et aux acteurs du système de santé ivoirien.
Il a indiqué que la Côte d’Ivoire figure parmi les sept premiers pays choisis par GAVI pour recevoir les vaccins antipaludiques.
Tristan Sahi
