Abidjan, la capitale économique de la Côte d’Ivoire accueille du 12 au 14 octobre 2017, le monde de la médecine et de la pharmacie. Le thème choisi par les organisateurs, « les nouvelles tendances pharmaceutiques », permettra de fédérer les acteurs et professionnels du secteur médical, autour d’un intérêt commun. Trouver des solutions aux problèmes endémiques, spécifiques à l’Afrique.
La médecine traditionnelle, une place de choix
L’une des particularités de ce premier salon dédié à la pharmacie en Afrique subsaharienne, c’est la participation spéciale de la médecine traditionnelle. Les conférences et ateliers organisés à cet effet ouvriront une lucarne de discussion sur l’encadrement et la professionnalisation de ce secteur. Raymonde Goudou Koffi, la ministre de la Santé et de l’hygiène publique, marraine de la cérémonie, estime que« l’innovation passe par la recherche. Et celle-ci ne pourra se faire sans la médecine traditionnelle qui sera à n’en point douter, une valeur ajoutée à la politique pharmaceutique mise en place par les experts africains » a t-elle assuré.
Une cellule chargée de l’encadrement de cette médecine a été créée au sein du ministère de la Santé et de l’hygiène publique de Côte d’Ivoire. La participation des médecins traditionnels autrement appelés tradi-praticiens, consacrera une collaboration de compétence entre la pharmacie moderne et traditionnelle. Les laboratoires de recherches présents à Pharmafrica expo 2017, pourront s’informer des avancées dans le domaine traditionnel en vue de proposer aux populations des produits qui répondent au mieux, à leurs attentes.
« Cela fait déjà un bon moment que le ministère a décidé de nous organiser. Plusieurs rencontres ont eu lieu notamment sur la posologie et les techniques de prescription des médicaments à nos patients. Notre présence à ce salon montre que nous comptons désormais et de belles choses peuvent être faites si nous unissons nos forces. L’industrie pharmaceutique africaine, ne peut être forte sans la médecine traditionnelle » a insisté, Idrissa Konaté, médecin traditionnel, exposant à ce salon.
La première journée de Pharmafrica expo 2017 a été consacrée à une série d’allocutions et à des visites de stands. Les autres jours verront la tenue d’ateliers, colloques et tables rondes autour de quatre sous thèmes fondamentaux. Les acteurs du secteur de la pharmacie espèrent sortir de cette rencontre avec des solutions concrètes aux problèmes pharmaceutiques des populations africaines.
Éric Coulibaly
Source : Rédaction Poleafrique.info