Satama-Sokoro n’est pas en reste de la célébration et de la promotion des droits de la femme dans ce mois qui est dédié à la gente féminine.
Dans cette sous-préfecture située dans le département de Dabakala, elles ont été exhortées à l’unité pour parvenir à réaliser leurs projets.
L’union fait la force. À Satama-Sokoro, les autorités municipales ont lancé cet appel aux femmes. Au cours d’une cérémonie organisée il y a peu dans le cadre de la promotion et la défense des droits de la femme, le maire de cette localité Coulibaly Alimata Fofana, a invité ses sœurs à aller dans ce sens.
“Les femmes constituent aujourd’hui un maillon incontournable de toute approche de développement durable de nos nations. Et pourtant, à l’instar de la pauvreté qui reste un défi pour les pays en voie de développement économique et social, les femmes sont les premières victimes des mutilations génitales, des mariages forcés et de la privation de certains droits qui constituent autant d’atteintes à leur dignité et à leurs droits fondamentaux », se désole Coulibaly Alimata Fofana.
L’intervenante a aussi encouragé les femmes à continuer de se battre pour atteindre leurs objectifs.
“Femmes de Satama-Sokoro je vous sais battantes, mais je vous demande de l’être davantage et surtout de ne pas baisser les bras à la moindre difficulté. Mettez-vous ensemble, regardez dans la même direction, soyez solidaires les unes des autres, ayez des projets communs, ainsi vous rendrez la tâche aisée aux bonnes volontés qui voudraient vous aider. C’est ensemble que vous serez plus fortes. Contribuer à la réalisation de vos projets, montrer votre contribution si minime qu’elle puisse être. Un proverbe dit qu’il est plus aisé de soulever un enfant qui lève les bras”, a-t-elle ajouté.
Pour sa part le sous-préfet de Satama-Sokoro a rendu hommage à la marraine Coulibaly Alimata Fofana. Le maire de cette localité est titulaire d’un diplôme de perfectionnement en management des organisations et experte en genre.
Il a salué son engagement et son leadership au service de sa communauté.
Tristan Sahi