Le scandale des « femmes toilettes » à Dubai n’a laissé personne indifférent. Passée la surprise vient le moment de l’introspection. Danièle Boni Claverie s’est exprimée sur ce sujet et indexe les coupables.

Des vidéos choquantes sont devenues virales sur les réseaux sociaux, il y a quelques jours. On y voit des scènes où des hommes se soulagent sur de jeunes femmes. Rapidement, les internautes ont indexé les influenceuses africaines qui affichent un train de vie luxueux sur internet. Selon plusieurs, ces femmes accepteraient moyennant de gros sous de se soumettre à de riches « clients » vivant à Dubaï.

L’appât du gain facile est pointé du doigt. Les Ivoiriens y sont allés qui de commentaires savants, qui d’analyses sur un phénomène apparemment bien organisé.

Danièle Boni-Claverie, présidente du parti politique URD s’est exprimée sur ce scandale qui entache les femmes africaines. « Si j’en parle, c’est pour deux raisons. Non seulement pour une question morale, mais parce qu’il s’agit d’un phénomène qui vise principalement la communauté africaine, nos jeunes femmes noires. » a déclaré la leader politique.

Selon elle, les responsabilités sont partagées. Les hommes de Dieu, les politiques, les parents ont tous un rôle à jouer pour le retour aux valeurs morales. « La pauvreté a bon dos. Il nous faut redonner du sens à la notion de travail, réintégrer nos valeurs traditionnelles positives dans les systèmes d’enseignement. Il s’impose à nous de mettre en place un nouveau modèle de transmission des valeurs parents-enfants qui s’est brisé, donnant à nos adolescents la possibilité de n’être que des consommateurs compulsifs d’où l’appart du gain effréné» s’est émue, Mme Boni-Claverie.

Son propos s’est terminé sur un message à l‘endroit des auteurs de ces pratiques ignobles. « Il serait bon que ceux qui s’adonnent à ces pratiques avilissantes se rappellent qu’un proverbe arabe dit : « Respecte en toute femme celle qui t’a porté ».