Le répit n’est pas à l’ordre du jour à la gendarmerie nationale qui soutient la politique du ministère des Mines et de la Géologie et du gouvernement pour éviter les déperditions financières.
Ce jour 7 mars, de 8h à 15h à Asafo et à Djani Yao, des villages de la sous-préfecture de Tanda (Est du pays), les éléments de l’Escadron de Bondoukou et de la Brigade de Tanda ont procédé au déguerpissement de sites d’orpaillage clandestin. Le butin de cette action de sauvegarde de minerais a été fructueux avec l’interpellation de trois individus gardés à vue à la Brigade Tanda pour exploitation illicite de métaux et de pierres précieuses. L’information émane de la gendarmerie nationale qui a accentué la pression contre les orpailleurs clandestins. Une vaste opération de lutte contre ce phénomène illicite avait permis de détruire plusieurs sites, souvent vite recolonisés.
Toutefois, les hommes du Général Alexandre Apalo Touré ne baissent pas les bras. Ainsi, cette opération de Tanda a permis de détruire 5 concasseurs, 22 machines broyeuses, 66 abris, 94 sacs de minerais, 10 rampes de lavage, 10 poulies. Le matériel saisi se compose de 3 atomiseurs manuels, 1 groupe électrogène, 1 marteau piqueur, 1 moto pompe. Cette énième offensive de la gendarmerie contre les exploitants clandestins de minerais s’est faite au lendemain de l’ouverture du séminaire organisé par le ministère des Mines et de la Géologie pour plancher sur le sujet.
« Relever ce challenge nous oblige à garantir aux entreprises qui ont choisi de faire confiance à notre pays des conditions optimales de développement d’une exploitation minière. Pour y parvenir il est nécessaire de former les acteurs en charge de l’application de la réglementation, qui, à leur tour, pourront former d’autres maillons de la chaîne et contribuer ainsi à éradiquer toute forme d’infraction au code minier » a recommandé le ministre Jean Claude Kouassi à l’ouverture de ce séminaire à Abidjan.
Adam’s Régis SOUAGA et Sercom Gendarmerie Nationale
Source : rédaction Pôleafrique.info
