La pratique répond à des soucis de sécurité. Mais les rafles font souvent l’objet de dénonciation, surtout lorsque l’opération est jugée abusive. Que faut-il faire dans ce cas, et quand est-ce qu’une rafle est légale ou non ? 7info a fait quelques recherches.
« Une rafle est une opération policière d’interpellation et d’arrestation de masse de personnes prises au hasard sur la voie publique ou visant une population particulière », révèle à 7info une source policière qui a requis l’anonymat. Selon elle, il en existe trois types et chacun avec ses spécificités.
La première est dite rafle générale. « C’est une opération souvent annoncée à la télévision afin de prévenir la population avant son début », indique la source. À en croire la source sécuritaire, le deuxième type de rafle est systématique. À la différence du premier, c’est une opération dont l’exécution n’admet pas une prévention de la population. « Elle est menée par rapport à une situation alarmante, comme une attaque ou un événement qui pourrait constituer un danger pour la population. Dans ce cas, on rafle sans aviser la population », souligne notre source. Quant au dernier type de rafle, il est dit ‘’rafle ciblée’’. Elle ne se fait que dans les zones bien déterminées par les supérieurs de la police.
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D’après le parquet militaire, en cas de rafle injuste, la victime a une voie de recours. Elle a la possibilité de saisir le Tribunal militaire pour réparation, car les rafles sont régies par des consignes claires.