La problématique de la sécurité routière est au cœur des préoccupations des gouvernants en raison des importantes pertes en vies humaines enregistrées ces dernières années. Pour répondre à cette épineuse préoccupation, un atelier visant à réduire les facteurs de risque des accidents de la route a été organisé à l’attention des acteurs du secteur des transports, des autorités administratives et politiques et l’ensemble des populations les 6 et 7 mars dernier.
Au nom du ministre des transports, le préfet de la région du Tonkpi, Soro Kayaha Jérôme s’est réjoui du lancement de la deuxième phase d’une série d’ateliers dont la première a consisté à informer, sensibiliser les acteurs du transport routier afin qu’ils s’approprient les textes réglementaires en vigueur dans ledit secteur. <<Je me réjouis de lancer cette deuxième phase et ouvrir l’atelier régional de Man qui abordera, en plus de la vulgarisation des textes réglementaires du transport routier, les questions relatives à la lutte contre l’insécurité routière, aux avantages contenus dans le nouveau code des investissements en faveur des transporteurs, au régime fiscal du transport routier et aux procédures de dédouanement des marchandises>>, a-t-il entamé son propos.
Pour le représentant de l’exécutif dans le Tonkpi, les efforts que déploie le président de la République dont le vœu est de voir le pays émerger, doivent être emboîtés par chaque citoyen ivoirien dans tous les domaines. Ainsi, le secteur des transports n’échappe pas à cet élan, domaine dynamique de par son caractère transversal représente 07% du produit intérieur brut. Au dire du préfet, le transport routier présente de nombreux dysfonctionnements constatés et décriés.
Pour y faire face, le gouvernement a entrepris depuis 2011, une vaste réforme dont l’objectif est d’organiser et de moderniser ledit secteur afin de participer significativement au PIB. L’adoption de nouveaux textes, l’adaptation des textes existants, l’élaboration et l’adoption du plan d’actions national de sécurité routière, la libéralisation et l’automatisation du contrôle technique automobile et l’élaboration de la fluidité routière sont entre autres les diverses actions menées.
Parlant des statistiques des accidents, Soro Kayaha Jérôme, a signalé que la situation demeure préoccupante. <<Les statistiques des accidents de la circulation routière en Côte d’Ivoire demeurent préoccupantes. À titre d’illustration, en 2017, l’on a enregistré en Côte d’Ivoire, 11 743 accidents corporels de la circulation ayant entraîné 1275 tués et 17 969 blessés>>, a dépeint le représentant du ministre des transports. Il a condamné l’utilisation du gaz butane par les automobilistes.
Diaby Ibrahim, Directeur général du Haut Conseil des entreprises de transport a pour sa part, invité ses pairs de la région du Tonkpi à plus de professionnalisme. Soumahoro Youssouf, chef de la délégation du ministère des transports, a assuré les transporteurs de la disponibilité du ministère.
Olivier Dan Correspondant Ouest