L’Office de la sécurité routière (OSER) était l’invité de la conférence hebdomadaire du Centre d’Information et de Communication gouvernementale dénommée ‘’Tout savoir sur’’ du mardi 05 juillet 2022. À cette occasion, Baffah Koné, le directeur général de cette structure a dévoilé un certain nombre de réformes prises dans le cadre de la stratégie nationale de sécurité routière 2021-2025.
La mesure concerne les conducteurs des véhicules utilitaires. C’est-à-dire ceux qui conduisent les minibus, les Pick-up, les camions-bennes, les dépanneuses, et les camions nacelle.
Dès 2023, les chauffeurs de ce type de locomotion ne seront plus autorisés à la circulation sans un certificat d’aptitude de conducteur routier (CACR). Baffah Koné, l’invité de la conférence de presse ‘’Tout savoir sur’’ du mardi 05 juillet 2022, a annoncé cette réforme qui tire sa source d’un décret pris en 2016 portant sur la professionnalisation du métier de conducteur.
« À partir de janvier 2023, on ne pourra plus permettre aux chauffeurs qui conduisent les véhicules de 22 places et les camions de plus de 19 tonnes de circuler sans Certificat d’aptitude de conducteur routier. À cette date, en plus du permis de conduire il faudra avoir le CACR », a révélé le directeur général de l’OSER.
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Baffah Koné a expliqué que 8 000 acteurs professionnels, dont 6 000 conducteurs, et 2 000 gestionnaires d’entreprises de transport avaient été déjà formés à cet effet. Cette formation se fait avec la collaboration de l’institut de la SOTRA et du ministère de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Apprentissage. À en croire le directeur de l’Office de la sécurité routière, une fois tous les acteurs formés, place sera faite à l’opérationnalisation du CACR.
La dématérialisation en cours du processus d’évaluation des candidats du permis de conduire, l’extension du Système de Transport Intelligent (STI) sur les axes interurbains des accidents les plus graves en cours avec des opérateurs techniques identifiés, sont autant d’améliorations apportées au système de sécurité routière en Côte d’Ivoire. Elles s’ajoutent aux réformes engagées dans le cadre de la stratégie nationale de sécurité routière 2021-2025, élaborée par le gouvernement en vue de réduire le nombre des victimes sur la route de 50 % à l’horizon 2025.
