La qualité de vie des bénéficiaires du Fonds d’appui aux femmes de Côte d’Ivoire (FAFCI) et celle de leurs familles vont bientôt s’améliorer. Une convention de partenariat a été signée le mardi 9 mai dans la commune de Cocody, entre la présidente du FAFCI et la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS).
C’est une nouvelle étape dans le processus d’autonomisation des femmes qui vient ainsi d’être franchie. En plus de leur octroyer des fonds pour le financement de leurs activités génératrices de revenus, le FAFCI a décidé d’apporter une couverture sociale à ses bénéficiaires. Une initiative qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Régime social des travailleurs indépendants de la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS).
Lors de la cérémonie de signature de cette convention de partenariat, la première dame Dominique Ouattara, a révélé que cette assurance constitue un instrument de lutte contre la précarité.
« Le Régime social des travailleurs indépendants (RSTI) de la CNPS permettra d’octroyer une couverture sociale à nos sœurs, afin de leur garantir la pérennité de leurs activités. En effet, elles pourront ainsi continuer d’exercer leurs activités dans la quiétude et la sérénité, en étant protégées contre les risques de perte de leurs revenus en cas de maternité, d’accidents, de maladies ou de retraite. A titre d’exemple, en cas de maternité, une commerçante qui cotise à la CNPS pourra bénéficier d’un congé et continuer à percevoir durant cette période, l’entièreté de son revenu déclaré, comme c’est le cas pour une personne salariée » a t-elle expliqué.
En plus de la couverture sociale, ces femmes pourront bénéficier d’une crédibilité vis à vis des institutions bancaires et de microfinance. Mais également renforcer par la même occasion leur résilience face aux risques sociaux.
Parti d’un capital initial d’un milliard de FCFA en 2012, le FAFCI est aujourd’hui doté d’un capital de 25 milliards de FCFA. Et grâce au retour sur investissement, ce sont au total 71 milliards 700 millions de FCFA qui ont servi à ce jour, à financer les projets de 353 000 femmes bénéficiaires.
Maria Kessé
