Les autorités ivoiriennes et maliennes présentes à Odienné, du 21 au 25 octobre pour réfléchir à la consolidation de la cohabitation transfrontalière, ont produit une motion de fin de rencontre à la clôture de l’événement. Les parties s’engagent à œuvrer pour la paix et la cohésion entre leurs deux peuples.
« La délimitation de marcation de nos frontières communes est sans nul doute notre objectif, mais entre frères, la rencontre de ce jour vise à faciliter plutôt les échanges entre parents entre sœurs, entre mères et fils. Il ne faut pas que cette frontière soit une barrière entre nous mais plutôt un lieu de solidarité, de fraternité, de bon voisinage, de coopération pour le seul bien des populations » s’est exprimé Aboubacar Seddick Djire, conseiller technique du Ministère de l’administration Territoriale et de la Décentralisation, chef de la délégation malienne.
Une déclaration qui donne le ton de la fin de la rencontre à Odienné entre la Côte d’Ivoire et le Mali. Il était question de faire le tour des problèmes constatés à la frontière des deux pays afin de trouver des solutions de sorte à renforcer la sécurité transfrontalière. Les parties prenantes n’ont cessé de revenir sur les mêmes termes à savoir la fraternité, la cohésion et le respect mutuel. Le représentant de la GIZ, Dakouo Gérôme tout en saluant la qualité ces échanges a exhorté « les deux pays frères à faire de l’intégration et à travailler ensemble, gage de la restauration du climat de paix et de cohabitation pacifique entre les populations de la zone frontalière de la Côte d’Ivoire et du Mali. »
Prenant la parole au nom du ministre de l’Intérieur et de la Sécurité ivoirien, le Directeur Général adjoint de l’Administration du Territoire, Ibrahima Bayo, se réjouissant de la rencontre des autorités administratives frontalières et remercié la GIZ pour son appui constant dans l’amélioration de la gouvernance territoriale.
« En choisissant de nous réunir, nous avons opté pour une approche de complémentarité et de synergie entre les administrateurs territoriaux engagés à assurer la paix et la sécurité dans nos espaces frontaliers communs» a-t-il indiqué avant de reconnaître que « nous devons réussir le pari de faire de nos frontières des espaces ouverts et sécurisés en mutualisant nos moyens de lutte contre de terrorisme» a-t-il conclu.
La paraphe et la signature finale de la motion de fin par les chefs de délégation de la Côte d’Ivoire et du Mali a refermé ces travaux.
Éric Coulibaly
Poleafrique.info