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Sénégal : Ousmane Sonko investi candidat par le Pastef, en dépit de son éligibilité incertaine

Mis à jour le 15 juillet 2023
Publié le 15/07/2023 à 1:00 , , , , ,

Ousmane Sonko est le candidat désigné du Pastef à la présidentielle de 2024. L’opposant sénégalais a été investi, dix jours après l’annonce du président Macky Sall de ne pas briguer un troisième mandat.

Selon son parti, sa désignation est intervenue le jeudi 13 juillet 2023, à l’issue d’un processus d’investiture transparent et démocratique.

« Ce jeudi 13 juillet 2023, à l’issue d’un processus d’investiture transparent et démocratique, Ousmane Sonko, né le 15 juillet 1974, de nationalité exclusivement sénégalaise, jouissant de l’intégralité de ses droits civils et politiques, est désigné à l’unanimité des suffrages exprimés, candidat de Pastef pour l’élection présidentielle du 25 février 2024”, lit-on dans un communiqué publié la parti.

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“Le Pastef félicite les membres de la Haute autorité de régulation du parti (HARP) pour leur rigueur dans la supervision du processus, ainsi que les mille six cent six (1 606) délégués des quarante-six (46) départements du Sénégal et des huit (08) circonscriptions électorales de la Diaspora qui ont exprimé librement leurs suffrages”, ajoute le communiqué.

Le vendredi 14 juillet 2023, le meeting prévu samedi à Dakar pour officialiser cette candidature a été interdit par les autorités sénégalaises. Ousmane Sonko a aussitôt appelé à un concert de casseroles ce samedi pour protester «pacifiquement» contre l’interdiction de son meeting d’investiture.

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L’opposant sénégalais, il faut le rappeler, a été condamné le 1er juin 2023 à deux ans de prison ferme dans une affaire d’atteinte aux mœurs. Un verdict qui le rend inéligible en l’état, selon ses avocats et des juristes. L’opposant a par ailleurs été condamné le 8 mai 2033, à six mois de prison avec sursis lors d’un procès en appel pour diffamation, une peine largement perçue comme le rendant inéligible pour la présidentielle. Mais il n’a pas encore épuisé ses recours devant la Cour suprême.

Tristan Sahi

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