Pressenti favori du scrutin présidentiel de 2024, l’opposant sénégalais, Ousmane Sonko, est accusé de viol. C’est une affaire qui pourrait nuire, voire ruiner ses ambitions présidentielles.

Ousmane Sonko est accusé de viol et de menaces de mort sur une jeune employée d’un salon de beauté de Dakar, dans lequel le député allait se faire masser pour soulager ses maux de dos. Convoqué à la police, il a refusé de répondre à ladite convocation. Le député a fait savoir qu’il se présenterait aux autorités judiciaires de son pays lorsque son immunité parlementaire serait levée. Le gouvernement sénégalais a donc saisi le parlement le mardi 9 février 2021 pour la levée de son immunité parlementaire. Une commission a été formée à cet effet avant que la levée soit éventuellement soumise à l’Assemblée plénière, ce qui pourra être fait en quelques jours.

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Troisième de la présidentielle de 2019, Ousmane Sonko crie au complot. Il accuse le président Macky Sall qui entretient le flou sur l’éventualité d’une candidature à un troisième mandat, d’avoir tout manigancé dans le but de l’écarter de la course présidentielle de 2024.

Au pays de la Téranga depuis quelques d’années, les plaintes sont utilisées pour écarter des adversaires politiques. Et dans l’opinion sénégalaise, l’on n’hésite pas à faire un parallèle entre la plainte contre Ousmane Sonko et les ennuis judiciaires de Karim Wade, fils de l’ex-président Abdoulaye Wade, et de Khalifa Sall, maire déchu de Dakar. La mairie de Dakar, véritable tremplin pour accéder à la fonction de président de la République n’a pas réussi à Khalifa Sall. Pire, elle l’a conduit tout droit en prison et l’a rendu inapte à la fonction présidentielle.

Arnaud Houssou

7info.ci