Le 22 décembre, 13 députés ont déposé un projet de loi visant à aggraver les peines contre l’homosexualité, au Sénégal. Un projet qui suscite l’inquiétude dans la communauté des minorités LGBTQ+.

Le texte punit l’apologie de l’homosexualité « par tout moyen de diffusion publique ou par le financement de toute activité relative à l’agenda LGBT ».  Avec des communautés religieuses et la société civile, les députés travaillent à durcir le ton contre les homosexuels, les transsexuels, les lesbiennes, etc.

Le projet de loi doit passer en commission, puis devant une assemblée plénière pour être soumis au vote. Selon Moustapha Guirassy, l’un des députés signataires, « Ces personnes doivent respecter la société dans laquelle elles vivent et faire ce qu’elles veulent en privé ».

Pour les députés signataires, si l’on ne peut empêcher les homosexuels d’adopter l’orientation qu’ils souhaitent, ils ne doivent pas les imposer sur l’espace public.

Au sein des mouvements pro-homosexualité, cela inquiète. C’est le cas pour Souleymane Diouf, un militant des droits de l’homme et représentant du collectif Free Sénégal. Il y voit un recul des droits humains au pays de la Téranga.