Sensibiliser afin que cesse la stigmatisation contre les personnes albinos. C’est le but de la journée mondiale de sensibilisation à l’albinisme. Des célébrations sont organisées à travers le pays et les mentalités ont évolué depuis.
Les experts définissent l’albinisme comme une anomalie ainsi qu’une mutation génétique et héréditaire qui affecte la pigmentation. Il se caractérise par un déficit de production de mélanine. D’où la couleur pâle de leur peau.
S’ils sont généralement considérés comme des personnes en situation de handicap par la société du fait de leur problème de vue, ce n’est pas le cas pour plusieurs associations. Celles-ci militant pour le droit des albinos, les définissent simplement comme des personnes différentes.
Le mardi 13 juin 2023, donne encore l’occasion à ces organisations de monter au créneau pour continuer à faire évoluer les mentalités. C’est le cas de l’association pour le bien-être des personnes en situation de handicap de Bouaké. 7info, a joint la présidente.
« Cette célébration est une journée de promotion de l’albinisme et de respect des droits des albinos. À savoir le droit à la vie, à la santé, à l’éducation, à l’épanouissement et à la sécurité. C’est une journée qui nous permet de sensibiliser la population et la communauté sur les difficultés que rencontrent les personnes atteintes d’albinos », a réagi Karidioula Ya Rokia.
Chaque année des activités de sensibilisation sont organisées sur des thèmes précis en Côte d’Ivoire. A Bouaké, l’association forte de plus de 100 membres participe aussi à une parade dans la ville. Objectif, marquer leur existence et inviter à plus d’action pour la protection des albinos.
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« Aujourd’hui Dieu merci, les gens ont commencé à comprendre. Il y a moins de discrimination et c’est grâce aux journées de sensibilisation. Par ailleurs, il faut continuer de prendre des décisions et voter des lois pour la protection des personnes vivant avec l’albinisme. Certes, il y a eu des résultats mais il ne faut pas baisser les bras », a confié à 7info Karidioula Ya Rokia, la présidente de l’association pour le bien être des albinos de Bouaké.
C’est pour lutter contre les violences subies par les personnes vivant avec l’albinisme, que l’ONU a instauré cette journée. Autrefois considérés comme des marginaux, les albinos ont peu à peu réussi à briser les barrières. Ce sont des personnes à part entière qui ne demandent qu’à vivre en toute sécurité dans un monde plus juste.
Eric Coulibaly
