Sidiki Bakaba est en Côte d’Ivoire à la demande d’Alex Ogou, le réalisateur ivoirien. Le film sur lequel ils collaborent s’appelle Obatanga. Dans un entretien à suivre dans votre émission 7 A DIRE sur 7info, l’homme de culture a dit tout le bien qu’il pense du président ivoirien.
« Quand en 2014, j’ai fait un AVC, le chef de l’État, le président Alassane Ouattara, à notre grande surprise… peut-être pas surprise, son humanité a parlé. Il a fait envoyer son ambassadeur et le consul qui sont venus me trouver à Paris. J’étais pratiquement paralysé d’un côté. Ils m’ont apporté des paroles très fortes. Guéris, la Côte d’Ivoire a besoin de toi, l’Afrique a besoin de toi. Ce sont des paroles qui peuvent guérir », relate Bakaba.
Après ce geste, il avait en projet de dire sa reconnaissance au président, chose qu’il n’a pas encore réussie. « J’ai été très touché d’autant plus que je n’avais rien demandé. Depuis 2014, j’essaye de le remercier, j’espère que cela arrivera à son oreille. J’ai tout fait, chaque fois qu’il arrivait en France pour l’approcher et le remercier pour ce geste humain très fort ».
Cet épisode n’est pas le seul pour lequel il évoque le président ivoirien. Il reconnaît la faveur faite « aux artistes vieillissants » à travers la rente qui leur est versée mensuellement. « Personne n’y a jamais pensé, c’est la première fois en Côte d’Ivoire s’exclame-t-il.
Sidiki Bakaba est parti en exil après la crise post-électorale, en 2011. Il se trouvait à la résidence de l’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo lors des bombardements.