« Je suis reconnaissant à Dieu pour mon retour », fait savoir à 7info Ange Soka. Dans l’après-midi du mercredi 1er mars 2023, alors qu’il était reçu par Dr Gervais Boga Sako, le président de la FIDHOP, il est revenu sur la situation de ses compatriotes encore pris dans le piège tunisien.
« C’est un parti politique qui a lancé ce qu’ils ont appelé le réveil des consciences des Tunisiens. Pour les militants de ce parti politique, la présence des étrangers fait que le Tunisien a des difficultés à trouver du travail. ‘’Tout est devenu cher à cause des étrangers. Il ne faut plus donner de travail à un étranger. Il ne faut plus loger un étranger sans papiers, encore moins le laisser circuler librement’’, disent-ils. L’État a instruit les propriétaires de maison et mis en place une amende pour quiconque loge un étranger qui n’a pas de carte de séjour », explique Ange Soka.
À en croire le président des Ivoiriens de Tunisie, la situation des Ivoiriens est devenue encore plus difficile après le décès d’une compatriote de 39 ans, tuée à son domicile par un groupe d’Ivoiriens et des Guinéens. Selon lui, ce drame a fait que les Ivoiriens sont devenus persona non grata dans le pays.
Au moins 700 Ivoiriens sont en situation de détresse en Tunisie, selon le gouvernement. Pour faciliter leur retour, les autorités ont annoncé un décaissement de plus d’un milliard FCFA.
Tristan Sahi