Alors qu’elle est en détention à la maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA), le BNETD s’est débarrassé de l’une de ses employées : la militante de droits de l’Homme et de la société civile, Pulchérie Edith Gbalet.
« Suite à une demande d’autorisation de licenciement de dame GBALET Pulchérie Edith, alors en détention et dont copie ne lui a jamais été notifié par le BNETD, l’Inspecteur du Travail d’Abobo-Adjamé, agissant par intérim de l’Inspecteur du Travail de Cocody, a rendu, par courrier N° 644 MEPS/DGT/DIT/S-C EN DATE DU 11 SEPTEMBRE 2020, une décision portant autorisation de licenciement de notre cliente », a révélé le collectif d’avocats de la figure de proue de la contestation contre un troisième mandat du président Alassane Ouattara. Et de préciser les motivations des responsables du BNETD : « Un prétendu non-respect des instructions de service, dans le cadre de la gestion du renforcement de la route Dimbokro-Bocanda-Anada ; une supposée non transmission, dans les délais prescrits des comptes rendus des réunions de séances de consultation publique ».
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D’après les avocats de celle qui séjourne depuis le 19 août dernier à la MACA, cette démarche du BNETD est en contradiction avec l’article 16.7-e du code du Travail. « Le contrat de Travail est suspendu, notamment pendant la période de garde à vue et de détention préventive du travailleur motivée par des raisons étrangères au service et lorsqu’elle est connue de l’employeur, dans la limite de six mois ».
Le collège d’avocats de Pulchérie Gbalet dénonce cette décision de la direction du BNETD qui en plus de »violer » le code du travail, »viole » les droits de leur cliente.
Arnaud Houssou
7info.ci