Le corps sans vie, pendu du jeune Ouédraogo Kiswendee Ghislain, 28 ans enseignant à Fayampleu a été découvert dans la matinée du lundi 11 novembre au quartier lycée club. Comment cela a-t-il pu arriver? Les spéculations vont bon train. Le suicide est envisagé mais c’est une option que la famille rejette, vu les conditions dans lesquelles, le corps a été retrouvé.  

<<Ghislain, mon grand frère est drépanocytaire, c’est vrai, comme nous tous d’ailleurs. Il a son caractère, mais il ne peut pas se donner la mort. C’est impossible. Il a parfois des prises de bec avec papa comme nous tous. Mais, cette histoire de pendaison ne tient pas. Il n’avait aucune raison de le faire. Il était si jovial la matinée il ne s’est disputé avec personne et on nous appelle à 15h pour quelqu’un qui s’est pendu depuis le matin. Et ce qui est surprenant, il avait les pieds au sol et le dos sur le mur. La porte, de surcroît, ouverte. Quelle drôle de pendaison! Moi je n’y crois pas comme d’ailleurs papa qui n’en croit pas un mot, lui qui n’était pas là aussi. Et qu’on accuse à tort malgré tout », martèle Ouedraogo Priscille, soeur cadette du défunt.

Informée,  la police est arrivée sur les lieux vers 18h et a fait les constatations d’usage. Selon les premières informations transmises à la famille, ce n’est pas une pendaison mais, un meurtre. Le jeune enseignant était déjà mort avant d’être accroché à une corde, le corps courbé et adossé au mur.

Le jeune Ghislain a été tué et accroché dans la maison. Qui a pu le faire?   Seules les enquêtes pourront nous donner des réponses. Des réponses attendues par la famille et les proches du défunt.

Olivier Dan correspondant Ouest

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